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3. Vers une autre vie.

J'obtins donc de libérer ceux d'en bas. Les autres captifs furent lâchés dans la nature car modifier l'agencement de la villa devenait important. On se mit d'accord sur une version plausible de ma disparition. J'avais eu une crise d'amnésie. Du moment où j'avais quitté mon hôtel à Nice à celui où on m'avait retrouvée dans une rue de cette même ville, il s'était écoulé un temps dont j'étais incapable de dire quoi que ce soit. Je semblais aller bien étant vêtue comme je l'étais quand j'avais disparu et affichant une mine souriante. On me dirigea vers un hôpital d'où quelques temps plus tard, je sortis. Compte-tenu de mon passage à vivre, on m'avait doté d'une pension d'invalidité qui rendait inutile que je retourne à Bourges pour y enseigner. Je revis bien sûr Léonie, qui avait été folle d'inquiétude, Nicholas qui me montra une grande sollicitude et mes amis du club Alcyon. Mon projet était désormais de vivre en Hongrie mais par respect pour mes proches qui s'inquiétaient de ma santé, je passai encore un an en France, vivant chez une amie de jeunesse à Paris. Ellle revenait de vacances dans le sud et avait, avant de monter dans le train, acheté un exemplaire de Nice Matin. Voilà ce que j'y lus...