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Agnès, en Provence, connaît un vrai vertige érotique auprès de deux hommes.

Il avait une bibliothèque à l’étage où il me conduisit. Il me mit nue et me fit m’appuyer contre les montants d’un petit escalier menant à l’étage supérieur. Et là, il me prit debout. Il donnait de grands coups de reins et son corps ferme heurtait le mien avec régularité en produisant un étrange claquement qui résonnait à mes oreilles. Cambrée, ouverte, je répondais autant que je pouvais et rencontrais ma pauvreté. J’étais bien mal préparée à être une bonne maîtresse, une belle amante et mon réveil me semblait bien tardif ! Un homme comme Matteo était plus charnel que sensuel et l’appétit qu’il avait le rendait prêt à tout. Il ne me lâchait pas, ses mains et sa langue reléguant son beau vit épais et brun. Il aimait pilonner et durer. Rien ne devait changer ses habitudes. Je m’y accordais bien volontiers et fut surprise qu’il ne fût jamais critique. Au contraire, il m’encouragea mais le fit avec une telle crudité que j’en restais suffoquée.

-Tu dois prendre confiance en toi ! C’est clair, tu n’as pas beaucoup l’habitude de baiser, enfin de « faire l’amour » pour parler comme toi. Mais c’est de mieux en mieux. Tu réagis bien et tu sais carrément satisfaire un homme, toi ! Ne t’en fais pas, tu es très bien ! Seulement, n’oublie pas qu’au départ, c’est moi qui t’ai fait enlever ta culotte…

L’écouter était plaisant mais lui obéir plus difficile. Raféu arriva en coup de vent dans ma chambre alors que je venais à peine de quitter son ennemi Italien. Il me troussa et me prit sans un mot. Cette prise rapide fut suffocante. Un orgasme souverain me traversa et je restai haletante un bon moment. Lui s’assit et attendit avant de me mettre sur le ventre pour recommencer. Le changement d’orifice m’empêcha de rester pudique et criant, je me débattis avant de m’assagir –non pour ne plus souffrir mais avoir au moins un peu de discernement – Ce côté-là aussi pouvait être source de volupté et si je ne le savais pas, je devais m’en convaincre ! Je dois avouer que mon bonheur ne fut pas absolu mais ma conviction resta très ferme. La troisième fois fut un peu moins pénible.

Un homme mûr dehors, un jeune homme dans les murs, voilà comment je pensais vivre les choses en cette période hors normes de ma vie. Il n’en fut rien. Les parois, les frontières, les cloisons s’en allèrent et que je fus dehors ou dedans, que je descendis l’escalier qui conduisait à la piscine, aille vers les jardins, me cantonne dans la cuisine ou cherche à me reposer dans ma chambre, je fus assaillie. Deux jours durant, ils désarmèrent si peu que je ne pus rien faire, me contentant de prendre de temps en temps une douche, de faire ma toilette intime et de vérifier qu’ils disposeraient de suffisamment de préservatifs et de lubrifiants au cas où ils voudraient en utiliser.