Dans la villa provençale, Agnès qui s'attend à être maitresse de maison pour de nombreux invités, devient la maîtresse de l'Italien Matteo, un homme qui exerce sur elle une forte attraction.
Le lendemain de nos « retrouvailles », je le trouvai dans une chambre proche de la mienne et il déclara « y faire des travaux ». C'était celle-là même où j'avais entendu le couple faire l'amour. Je fus surprise car s’il avait une boite à outils avec lui, Matteo ne s’en servait pas ou pas encore. Il était juste assis sur le lit et attendait.
- Qu’y a-t’ il à faire dans cette pièce ?
-Un peu d’électricité.
-Ah ? C’est bizarre, j’ai bien une lettre de Madame qui m’informe de tout ce qui est à revoir et en effet, elle m’avait dit pour l’escalier et les chambres du haut mais pas pour celle-ci…
-C’est Monsieur qui décide, pas elle qui ne sert que de relais.
-Ah, il est âgé et malade pourtant….
-Il est toujours fort.
Je me sentis soudain extrêmement mal à l’aise et hochai la tête pour lui signifier que je laissais faire son travail. Mais lui se leva et s’approcha de moi. Ses yeux très sombres brillaient plus que la veille et il passa sa langue sur sa lèvre inférieure. Il me tira par le bras et m’entraîna vers le lit où il se rassit. Il n’y avait aucun bruit dans la maison mais ma gêne était grande car j’avais peur qu’on nous surprît…Je me tins debout face à lui, les jambes écartées et décidai de le mettre en garde sans y parvenir car aucun son ne sortit de ma gorge.
-Tu es comme elle t'a décrite...
-Je ne comprends pas.
-Elle ne se trompe jamais. Ça, on ne peut pas lui enlever.
Tranquille et déterminé, il releva ma jupe et regarda mes cuisses avec attention. Mes cuisses et ma culotte blanche.
-Tiens-là.
-Quoi ?
-Ta jupe, tiens-la remontée. Et avant ça, tu enlèves cette culotte inutile !
Vous allez me croire folle mais je vous ai bien dit que je comprenais du sexe bien plus que je n'en avais vécu. Je lui obéis donc et commençai de la faire glisser sur mes jambes non sans quelques réticences. S’amusant de celles-ci, il poussa un soupir. Pour lui, il était stupide d’opposer un quelconque empêchement à une pareille demande. Quand cette pièce de lingerie fut bouchonnée autour d’une de mes chevilles, il considéra qu’il avait un travail à faire.
-Maintenant, garde tes jambes bien écartées.
Je ressentis la même intensité qu’à Nice et la même excitation si ne n’est que là, j’étais vraiment avec un homme. Je ne rêvais pas. Ses doigts, sa langue furent prompts à se mettre au travail avant que je ne m’empale sur son membre long et âpre. Cela n’eut pas de fin.