Que de masques, oui, que de masques ! Moi, david Bowie, j'ai eu un succès phénoménal. Des générations se sont succédé tandis que j’œuvrais, toujours soucieux de nouveauté.

Ziggie, Halloween Jack, The Thin White Duke et puis Berlin et puis l'Amérique retrouvée... J'ai eu beaucoup de succès puis moins avant d'en avoir de nouveau. Je ne suis jamais fondu dans la masse. Mes chansons faisaient-elles écran à ce que j'étais ? Non car elles étaient aussi multiples que je l'étais. Est-ce que je perdais mon temps à faire des tournées ? Jamais. N'étais-je pas lassé de jouer mon propre rôle dans les films où j'apparaissais ? Je ne pense pas. Du reste, était-ce le cas ? Ne jouer que moi-même m'aurait ennuyé. Non, je composais. Il y a la vie, l'ego et l'écran ; Là, c'était l'écran...

Étais -je un androgyne qui a changé de cap ? Au Royaume-Uni, là où j'ai grandi, on aime les paradoxes. J'avais un beau corps, un beau visage, je jouais sur les paradoxes. Me l'a t'on reproché ? Non. Alors, vous voyez...

Et puis, vous savez, j'ai aussi été un peintre et un collectionneur d'art doublé d'un lecteur très curieux. Et à côté de cela, j'ai su être un homme d'affaires. Côté droits d'auteur, j'ai très vite appris à ne pas me laisser faire. On ne la fait pas, c'est tout. L'argent ? Ne croyez pas que j'aie jamais été futile. J'ai même lancé une banque en ligne, c'est dire...

Mais je reviens à Lazare.

C'est comme ça ou jamais,

Tu sais, quand je serai libre

Tout comme ce merle bleu

Est-ce ça ne me ressemblera pas ?