Agnès, invitée des Itsvanfy, rencontre les enfants du couple lors des fêtes de Noël.

Il le fallait car Noël arrivait. Nous irions, Szilvia, Sandor, Paulina, Péter et moi assister à la messe du vingt-quatre décembre dans l’église Mathias. Et en effet, nous y allâmes. Personne ne remarqua la présence de deux anges invisibles qui doublaient ma garde rapprochée. Ce fut très beau. L’église était pleine, les chants étaient beaux et je me sentis inondée de paix. J’ai peine à le dire mais la prière est pour moi un rendez-vous bref. Au fil des semaines, je m’étais toujours réveillée sinon en priant, de moins prête à le faire. J’avais la prière des gens simples, celle qui consiste à passer du Notre Père aux quelques psaumes connus depuis mon enfance en passant par d’autres que les sœurs, rencontrées dans le nord de la France, m’avaient transmis. Et je me souvenais aussi de ce j’appelais « les Feuilles de saints », ces paroles qu’avaient prononcé Claire ou François d’Assise, Thérèse de Lisieux ou Maximilien Kölbe, la petite Bernadette de Lourdes et le grande Thérèse d’Avila…C’était court, je devais l’admettre et ça l’était resté, à mes yeux depuis mon arrivée en Hongrie.