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LE SOLEIL MEME LA NUIT. FRANCE ELLE.
26 mars 2023

Sœur des Anges. Partie 2. Matteo. Etreintes brutales.

SEINS

Agnès, qui s'apprête à partir en Hongrie, se heurte à Matteo, un des tortionnaires de Jacques-Henri Fiastre.

Il dardait sur moi ses yeux mauvais et je cherchais à brûler les étapes pour me débarrasser de lui. Il fallait que je lui échappe car il renvoyait brutalement à cette étrange période.

-Tu aimerais recommencer ? Ce ne serait plus au même endroit et le fait est que tu les as bien énervés avec tes grands principes mais je suis sûr qu'ils seraient contents de te revoir à l’œuvre...

Je secouai la tête, irritée.

-Non, ce n'est pas cela. J’ai eu un trop perçu et je voulais rembourser Monsieur Fiastre. Seulement je ne l’ai jamais trouvé. Je ne voulais pas qu’il pense que je voulais le gruger…

-Lui, penser que tu le gruges ? Il est vieux mais rusé !

-Où est-il ?

-Aucune idée. Et la vieille rombière, non plus. Je m’en fous de toute façon.

-Tu ne t'en fous pas.

-Exact et je sais où ils sont mais ne te le dirai pas. Tu as gardé l’argent, alors ?

-J’ai fait des dons. J’ai aussi envoyé ma fille au Japon et là, je vais partir en Europe de l’est pour une mission toute particulière…

-Le genre de la précédente ?

Il se mit à ricaner et, m’arrachant à lui qui me mettait horriblement mal à l’aise, je tournai les talons. Il m’emboîta le pas et arrivant à ma hauteur, me prit le bras.

-Bon, dis ! Tu prends un café quand même !

-Parle-moi sur un autre ton.

-Promis. Viens voir le joli lieu où je travaille. J'ai pas mal de cordes à mon arc, tu sais ! Allez, Agnès !

J'hésitai puis le suivit. Il me fit revenir devant le restaurant qu'il tenait et sortit de sa poche une clé pour l’ouvrir. Je pénétrais dans une jolie salle jaune et blanc, très pimpante et lumineuse.

-C’est au restaurant italien ?

-Non, Madame : cuisine française et c’est bon. Je ne suis pas serveur mais gérant !

En ouvrant le restaurant, il l’avait éclairé mais il éteignit les lumières et comme les vitres étaient pour l’instant protégées par des panneaux métalliques, la pièce fut plongée dans la pénombre.

-Non, Matteo...

-Mais si, Agnès...

S’avançant vers moi, il me fit retirer mon manteau qu’il jeta par terre puis me débarrassa de mon sac à main auquel je m’agrippai. Il avait cette voix un peu rauque qui m'avait intimidée dans la villa et je lui retrouvai cette prestance toute sexuelle qui m'avait tant assujettie. Aussi incohérent que cela puisse paraître, j'étais sous le charme.

-Bon, Agnès, enlève tes vêtements.

-On prend un café.

-Après. Allez, enlève ça.

Mue par une volonté qui m’était supérieure et à laquelle je ne comprenais rien, je me déshabillai tandis que lui allait fourrager dans un petit débarras. Il en revint avec une couverture qu'il jeta à terre puis se se mit nu lui-aussi et en m'enlaçant, il m'embrassa. Quand il me sentit plus abandonnée, il m’écarta les cuisses de la main. Nous étions toujours debout et il me masturba vigoureusement. Je me surpris à devenir très vite extrêmement mouillée. Il ne me venait pas à l’esprit de l’arrêter et j’essayai au contraire d’être le plus disponible possible. Me trouvant docile, il s’agenouilla et poursuivit avec sa langue le travail que ses doigts avaient commencé. C’était absolument divin et je gémis d’aise d’autant qu’il ne cessait de faire aller et venir une langue sagace qui allait m’excitant. Je commençai à m’effrayer de la montée bien trop rapide de mon excitation et m’en ouvris à lui.

-Arrête, tu dois t'arrêter !

-Ne sois pas ridicule, Agnès, tu ne vas pas tarder à jouir.

-Non, il ne faut pas que je jouisse...

-Ah, ma poupée, ça, ça te sera difficile...

Il avait raison car le plaisir me conduisait. M’arc-boutant sur lui, je m’ouvris plus encore, haletai, tentai de me retenir et me libérai violemment.

-Voilà, c'est bien, je suis un bon lécheur, ne me dis pas que tu l'avais oublié...

-Non mais je...

Ne me laissant pas m'exprimer, il m'aida à m'allonger nue sur la couverture puis s'agenouille lui-même, jambes écartées. D’une main, il vérifia que son érection était suffisante et l’encouragea puis se contentant de me faire un signe, il me fit asseoir sur lui après que je l’ai enjambée. Je ressentis à retrouver contre une de mes cuisses son membre épais et bien dur la même excitation que j’éprouvais quand je faisais l’amour avec lui l’été que ce fût dans la maison ou en plein air, dans sa voiture ou par terre. Il me suffit de bouger un peu pour aider ce beau membre à s’introduire en moi et pour être sûr qu’il pouvait s’y mouvoir tout à s’en aise, mon amant me pressa les fesses.

-Voilà, c’est bien. Elle est très à fond, là. Ça te plaît hein ?

-Oui !

-Qu’est- ce que tu aimais ça ! Tu sais que je m’en suis souvenu longtemps ! Dieu sait si j’en ai eu d’autres et des plus jeunes mais toi, tu as quelque chose en toi qui fait que c’est exceptionnel ! Tu le sais ça, ma belle ?

-Je ne sais pas…

Il commençait à me faire bouger et faisant des mouvements rapides des reins, il me pilonnait tandis qu’accrochée à lui, je montais et descendais pour donner au beau membre de mon amant toute latitude en moi. Cela durait et durait et je retrouvais toute cette sexualité que j’avais abandonnée totalement depuis quelques mois. Je l’aimais brutale en fait et j’adorais ce qu’on faisait. Il le sentait.

-Allez, continue. Tiens- toi à moi et continue, continue…

Je pris mon temps et il prit le sien mais malheureusement, je ne pus l’attendre et me délivrai avant lui. Nullement découragé, il poursuivit à son rythme avant d’éjaculer avec délices. Il cria beaucoup. Je voulus me relever mais il me fit m’allonger et avec ses doigts me caressa longuement, déclenchant à intervalles réguliers quatre petits orgasmes qui me laissèrent vidée. Après quoi, il me pénétra de nouveau et prit lentement son plaisir.

Nous nous rhabillâmes ensuite et il m’offrit enfin du café. Je me recoiffai, me remis du rouge à lèvres et lui que je devais regagner mon hôtel. Il parut tout à fait d’accord et se montra très accorte.

-Franchement, te revoir me fait un immense plaisir ! Je ne suis pas très raffiné comme homme, je le sais bien mais pour ce qui est du sexe, je te conviens sacrément ; Quant à toi, je t’interdis de dire que ton âge t’empêche de faire certaines choses. Tu es très excitante, très douée et n’oublie pas que trouver des hommes avec qui tu peux coucher t’est très facile !

 

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