Julie est bien mariée. Le travail de son mari l'amène à voyager. Elle suit et enseigne. Revenant à mon mari, je dois dire que nous nous complétons très bien et sommes de vrais compagnons. Je l’ai toujours accompagnée et m'en porte bien. Quand on aime, on suit, non ? Vous savez, je suis professeur des écoles de formation et donc titulaire de l’éducation nationale. Qu’est -ce que cela signifie ? Eh bien, que je peux facilement trouver un travail. Là où on va, il y a forcément des écoles françaises. J'ai vite compris que ma candidature serait prioritaire du fait que son mari a un poste important. Ainsi, les années ont passé et je n’ai pas cessé de travailler. Chloé, notre fille aînée, m’a eu comme maitresse d’école un an au Mexique. Léa, notre seconde fille, a eu la même chance ou malchance au Vietnam. Nine, notre dernière fille me verra-t'elle elle-aussi en maîtresse d'école? Nous sommes à Madagascar maintenant. Ce que j’en pense ? Je m’adapte. Pour moi, c’est Bertrand qui est le roi. Je l’adore et je l’adule. Il me donne beaucoup et avec les filles, il est merveilleux. Il joue tant avec elles ! Bon, il a vis-à-vis d’elles de très grandes exigences : il veut qu’elles excellent en classe et qu’elles soient polyglottes. Ils se trouvent qu’elles apprennent vite et ne posent pas de problème. Je suis à mon aise pour les préparer à la lecture et à l’écriture. Je les incite à lire, à être curieuses de l’univers dans lequel elles sont partie prenante. Je ne les empêche d’ailleurs pas d’aller à droite et à gauche et tout va bien !