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LE SOLEIL MEME LA NUIT. FRANCE ELLE.
26 mars 2024

Sœur des Anges. Partie 5. Ces prisonniers, ces rats !

Maintenant qu'elle a retrouvé Fiastre et ses sbires, Agnès interroge : qui sont les esclaves gardés dans la villa ? 

-Combien y en a-t'il ici ?

-Tu es venue m’interviewer Donnelle ?

-Non.

-Et bien alors !

-Certains se sont enfuis ! Grâce à Sara...

-Sara...Je préfère en rire. Admettons : cinq ou six se sont barrés.

-Que faites-vous de ces gens ?

-Parfait. Les condamnés au bordel, je dirais une vingtaine et ceux qui finissent leur existence de rat, je dirais pareil. Tu sais qu'au début, malgré les traitements qu'on leur fait subir, ils font encore la fine bouche, ces dégénérés ! Au bout de quelques semaines de traitement spécial, ils ont vraiment changé d'attitude. On leur ferait presque manger leur merde, c'est dire...

Je ne répondis rien et Fiastre me détailla. Je portais un tailleur pantalon beige, un chemisier rouge et des bottines. C'était une tenue pratique et sage qui, manifestement, l'amusait. Je n'étais pas adéquate...

-Tu sais ce qui t'attend, Donnelle ?

-Oui.

-Vraiment ? Alors dis bonjour à la dame.

Madame Larroque –Daubigny venait d'entrer et me toisait.

-Donnelle !

Et Matteo aussi était là, replet et sordide.

La femme fut péremptoire.

-Tu t'es jetée dans la gueule du loup !

Matteo et elle s'emparèrent de moi, me giflèrent, me frappèrent et tirèrent sur mes vêtements pour me les retirer. Il fallut deux sbires de plus pour me mettre nue. On me gifla encore.

-Allongée !

On me fit m'installer sur une table qui était à bonne hauteur du sol. Laroque- Daubigny se plaça entre mes jambes et s’assit sur un tabouret tandis que Mattéo se plaçait à hauteur de ma tête. Il prit son membre dans sa main et me le présenta. Je ne cessais de le regarder, ce qui je pense les amusait tous deux mais la femme me parla, reprenant l'avantage :

-Tu m’appelles « Maîtresse », et tu ne parles que quand je t’y invite. Tu jouis quand je le décide.

-Je ne veux pas jouir par vous !

-Qui décide de cela ?

Elle commença d’abord à inspecter mes grandes et mes petites lèvres et elle m’introduisit un doigt puis deux puis trois dans le vagin. C’était étrange et très déplaisant mais je restais muette, craignant son courroux. Retirant ses doigts, elle se mit à me lécher. Autrefois, dans cette même villa, je l’avais été maintes fois par un homme et y avais trouvé grand plaisir mais je ne pensais pas arriver jamais au plaisir avec une femme, surtout elle ! Toutefois, je devais reconnaître que cette femme, sans doute parce qu’elle connaissait toutes les ressources d’une personne de son sexe, se montrait très adroite. Les yeux rivés au membre de Mattéo, je commençais à me laisser aller puis je le pris en bouche, à sa demande, et me livrai à d'adroites caresses buccales. Accélérant le rythme, ma geôlière augmenta mon plaisir en me doigtant de nouveau et me donna bientôt l’ordre de me libérer. Incapable de lui résister, je jouis violemment tandis que sa langue adroite m’entraînait à tout donner. En même temps que je criais, Mattéo, que j'avais excité autant que je le pouvais, se libéra et éjacula dans mes cheveux. Après m’avoir laissé un moment de répit, ils me prirent l'un après l'autre, elle avec un gode-ceinture et l'autre de la manière habituelle. Comme je n'opposai aucune résistance, criais de plaisir et me remettais lentement, ma geôlière fut mordante.

-En somme, tu veux rester parmi nous ! C'est très possible, ça, Donnelle mais ça n'aura qu'un temps. Ensuite, tu devras changer de rôle et là, ce sera une autre histoire.

Je me redressai hagarde. Incapable de lui répondre quoi que ce soit, j'entendis Mattéo l'interroger.

-J'organise quelque chose pour demain ?

-Pour qu'on la prenne à la chaîne ? Oui, ce serait bien mais il n'y en pas qui traînent dans les parages ? On pourrait faire quelque chose maintenant !

-Si madame ? Raféu est disponible et Steve l'est aussi. Les garçons suisses, non, je ne crois pas. En ce qui concerne les femmes, je peux faire venir Arlette.

-Oui, va les chercher. Et convoque les nouveaux aussi, ceux qu'elle ne connaît pas !

Il le fit et ils usèrent de moi, me léchant, me pénétrant, mettant en moi des objets...Ils me crachais dessus et m'insultais tout en veillant bien à me faire jouir...

Madame Larroque-Daubigny commentait :

-Ah mais celle-là ! Elle a servi à beaucoup  et pensais que c'était fini. Ces femmes qui ont de hautes aspirations me feront toujours rire ! Regarde celle-là avec son livre religieux et son public ! Une vraie truie...Elle n'est en rien différente de ces femelles de cinquante ans qui ne pensent qu'à coucher ! Vraiment, il y a une race inférieure.

-Certainement, madame.

Je reconnaissais les visages et les voix de ceux que je connaissais déjà et découvrait celle des autres. Je fus surprise d'entendre celle de ce jeune homme qui, avec Matteo, m'avait initié.

-Raféu, tu en penses quoi ?

-Je suis de votre avis, madame. Elle n'est qu'un trou. Le souci c'est qu'elle n'est pas jeune.

-Oui mais elle est amusante. Il faut la garder au chaud. Qu'elle mange bien, qu'elle se remplume. On refera une séance tous ensemble et ensuite elle continuera son dressage.

-Oui, madame.

Raféu me regarda moqueur.

-Et toi, qu'est-ce que tu as à dire ?

-Rien.

-Tu es revenue !

-Oui. J'ai une mission.

-Nous aussi ; Tu sais laquelle !

-Je suis contente malgré tout de te voir.

Il ricana. Matteo aussi. J'étais épuisé. On m'emporta.

 

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