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LE SOLEIL MEME LA NUIT. FRANCE ELLE.
18 avril 2024

Sœur des Anges. Partie 2. Séquestration.

 

Alors même qu'elle va partir pour Budapest, Agnès est retrouvée puis séquestrée par Matteo qui l'utilise sexuellement.

Je restai un long moment, prostrée et silencieuse. Puis mon portable sonna. J'avais un message.

Armoire métallique à deux battants. Tiroir de gauche. Dans un sac en tissu, tu trouveras un gros phallus. Lubrifie le bien. Ne garde que le haut de tes vêtements. Pose-le sur une chaise et empale-toi. Il est large mais tu verras, ce sera bon. Reste ainsi jusqu'à temps que je te le dise.

Je dis non bien sûr mais il aboya.

-Si tu veux revoir tes Hongrois, fais ce que je te dis.

Je le fis m'asseyant très progressivement sur ce gros objet sexuel pour ne pas me blesser. A plusieurs reprises, je dus faire attention et négocier mes mouvements.  Comme je me dilatais bien, je réussis à l'introduire en moi à moitié. Le plaisir était âpre car ambigu. Il me suffisait de bouger un peu pour que la gêne survienne puis la douleur. Si je restais immobile et bien droite, l'enfoncement était important et humiliant, mais c'était bon comme il avait dit.

Au bout d'un moment, j'eus un autre texto.

-Je ferme dans quinze minutes. Je te baise ensuite. Contente ?

-Je voudrais...

-Tu ne veux rien. C'est moi qui veux. Bouge davantage mais ne jouis pas.

Je le fis et il vint. Il commença par s'agenouiller pour observer mes mouvements. Il regardait l'enfoncement du gros gode et calculait mon excitation.

-C'est bien, vraiment même. Tu es bien enfilée, là...Fais attention, obéis-moi bien maintenant.

Il me fit me renverser sur la chaise, toujours empalée puis me fit jouir deux fois de suite avec un petit vibromasseur qu'il alla prendre dans l'armoire. Le second orgasme fut plus long et plus intérieur.

-Allez, à quatre pattes maintenant.

Je retirai avec précaution le gros phallus de mon vagin et me mis en position. Matteo me prit par l'anus. Je gémis de plaisir. Il prit son temps et me claqua les fesses à de nombreuses reprises puis il jouit en grognant.

-Bonne, très bonne.

Je me relevai mais restai demi-nue. J'étais curieuse.

-Celle qui m'a remplacée, c'est madame Larroque-Daubigny qui l'a trouvée ?

-Oui.

-Par un système d'annonces, comme moi.

-Je le suppose.

-Tu l'as formée ? Et Raféu aussi ?

-Oui. Elle était plus étroite.

-Elle a beaucoup couché ?

-Avec ceux et celles qui voulaient, oui.

-Celles ?

-Avec elle, c'était différent.

-Et les hommes des fourgons, elle a couché avec eux aussi ?

-Ce sont des animaux.

-Comment cela ?

-Agnès, tu as mis un terme à ton initiation. Je ne dirai rien sur eux. Ils ont une autre fonction. C'est tout ce que je peux te livrer.

Je restai perplexe.

-Tu veux rester ?

-Non. Tu as du travail.

-Je veux surtout me reposer. Mais un de mes commis peut venir et te grimper.

Il ne me laissa pas le temps de répondre et téléphona. L'instant d'après, un jeune homme d'une vingtaine d'années fit son apparition. Il était assez laid.

-Bien, je vous laisse. Il reste une heure. Un autre viendra ensuite et après lui, un petit dernier. Bonne jouissance, Agnès. Offre-toi bien comme tu sais le faire !

Le petit commis avait un grand sourire. Il me retira un peu sèchement le reste de mes vêtements, me mit à genoux et se fit sucer avait avant de me prendre. J'eus du plaisir avec lui bien sûr et aussi avec son remplaçant mais ce fut le troisième intervenant avec qui je partageai le plus. Il était adepte de l'alternance et sollicita autant mon vagin que mon anus. Il était comme Matteo, implacable dans sa demande de plaisir. Je le servis mieux que les deux autres.

Quand enfin, je fus seule, Matteo revint.

-Ils sont très contents. Chacun d'eux a pu jouir deux fois.

-Tu me prends de nouveau ? J'ai un peu mal.

-Non, je comprends. N'oublie pas le gros phallus et le petit vibromasseur. Il te faudra t'en servir quotidiennement avant ton départ. Je saurai si tu le fais et si tu désobéis, crois moi, je te punirai.

-Tu me gifleras ?

-Tu dis ça car tu voudrais que je le fasse maintenant. Bonne idée !

Et sans que j'aie eu le temps d'esquiver les coups, il m'allongea deux gifles violentes.

Il ricana.

-Madame est servie. Ça te fait mouiller en même temps...

Je dus avouer que c'était le cas. Éperdue, je pris une des mains de Matteo et l'embrassai en signe de soumission ; je m'agenouillai ensuite, me prosternai et lui embrassai les pieds. Je sentis le cuir de ses chaussures sous mes lèvres.

-C'est bien Agnès. Tu aurais été parfaite pour la seconde session !

Je me relevai.

-Tu obéiras ?

-J'obéirai.

Comme je partais, je l'interrogeai encore :

-Mais le cierge ?

-Éclairage, prière, à toi de voir.

-C'est tout ?

Il ricana.

-Ne te retourne pas, même pas sur moi avant ton départ.

Il m'indiqua la sortie. Il avait un regard dur qui me transperçait. C’était trop peu soutenable. Je m'en allai.

Les jours qui suivirent, je m'empalai sur le gros phallus comme il l'avait exigé et plaçant le vibromasseur sur mon clitoris, je devais me retenir pour ne pas jouir trop vite. Il ne contactait pas mais je savais qu'il savait. Et j'en tremblai d'aise et de peur.

Le dernier jour vint et le couple fut des plus délicats avec moi. Gabor Milahy le fut aussi. Ce fut lui d’ailleurs qui me conduisit à l’aéroport. J’avais adoré le bel appartement tendu de blanc et d’or et les salons si stylés de l’Alcyon Club où l’on m’avait si bien accueillie mais le chagrin s’en prenait à moi et je les priai de me laisser attendre l’avion seul. Ils me laissèrent avec émotion :

-Le meilleur pour vous, Agnès ! Le meilleur !

-Pareillement, mes chers amis.

Je pensais tout laisser derrière moi : je changeais de pays. Il n'y aurait en Hongrie ni de tentateur comme Jacques Henri Fiastre ni de recruteuse comme madame Larroque-Daubigny ni de mercenaires comme ce Raféu qui s'était volatilisé ou de Matteo qui, lui, était resté bien présent. Et il n'y aurait plus ces jouisseurs que j'avais contentés...C'est ce que je croyais et je me leurrais.

 

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