Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE SOLEIL MEME LA NUIT. FRANCE ELLE.
30 mars 2023

Sœur des Anges. Partie 1. Matteo, intendant et initiateur.

23511

 

Matteo qui fait l'intendance des extérieurs de la villa, devient l'amant très charnel d'Agnès.

Je ressentis la même intensité qu’à Nice et la même excitation si ne n’est que là, j’étais vraiment avec un homme. Je ne rêvais pas. Ses doigts, sa langue furent prompts à se mettre au travail avant que je ne m’empale sur son membre long et âpre. Cela n’eut pas de fin.

La femme que j’avais été pendant longtemps m’apparaissait comme à un balcon. Elle portait une robe fermée et sans apprêt, des chaussures plates et ne dégageait ni sensualité ni séduction. Pire, coiffée comme elle était et sans maquillage, elle était d’une affligeante banalité. Au moins, celle qu’elle contemplait avec suspicion était-elle excitante et excitée. Le savait-elle, cette ancienne forme de moi-même ? Trop occupée pour croiser son regard, je me sentais libre, mes cheveux tombant sur mes épaules et mes tétons pointant fièrement sous mon corsage.

J’étais très ardente et avais autant de hâte à m’ouvrir à celui qui me voulait, que lui à me pénétrer.

Je prends, tu prends. Je suis prise, mise.

Je criai plusieurs fois et l’entendis jouir lui-aussi avant de rester assise sur lui car il le demandait.

Pendant longtemps, avec Nicolas, je m’étais sentie gauche. D’ abord, ma nudité ne semblait pas lui plaire. Ensuite, il n’aimait pas les cris. Tout mon plaisir semblait enseveli…Et puis, nu, il était atone, un peu flasque, cherchant vite l’ombre.

Matteo, qui s‘était à peine déshabillé, reflétait une sorte de sauvagerie plaisante, totalement singulière pour moi. Sa peau cuivrée sentait le poivre. Ses reins tendus me suffoquaient.

Entre deux jouissances, il parla. Il avait une crudité du langage qui me stupéfiait.

-Tu n’es pas jeune, ça c’est sûr, mais dès que je t’ai vue, j’ai pensé que tu aimerais. De toute façon, tu en avais besoin…

-Besoin de…

-Appelle ça comme tu veux. Il a dû te tarder...

-Il ne faut pas tout mettre sur la sexualité ! Tu sais, les demandes d’un être peuvent être très diverses. Il y a le retrait, le silence, le travail…

-Qu’est-ce que je comprends à ça ? Toi, tu as besoin d’être « prise » ou « mise », comme tu veux. C’est simple, je devance tes désirs et je viens. D’accord ? Je te donne ce dont tu as besoin et crois-moi, je sais de quoi je parle !

-C’est sûr ! Dans cette chambre, c’était toi la première fois alors et avec qui ? Il y avait tellement de bruits !

-Oui mais cette chambre doit rester fermée désormais. On ira ailleurs, je sais où et tu seras aussi bonne…

-Tu parles avec autorité. Raféu est mieux que toi, plus éduqué, plus discret.

-Tiens, tiens, tu es maligne, toi.

-Je te choque ?

-Non. Cette pièce-là, une autre, ça change quoi ? Moi, je vais te prendre aussi souvent que possible. Je te dirai comment on fait. Si tu me rejoins dehors, ne mets rien sous tes robes et si c’est dans la maison, tu vas où je te dis et tu attends nue. Tu comprends ?

-Oui.

-Quant à lui, tu verras ; très vite, tu auras changé d'avis.

Je le revis dix jours durant et ne manquai aucun rendez-vous. Je savais qu’il tiendrait chaque jour ses promesses et me ferais de l’amour, nu ou habillé avec un engouement toujours nouveau. Ce fut intense et très cru. Impossible de ne pas crier.

Puis, prétextant de nombreux travaux à contrôler à l'extérieur, il s’éclipsa avec charme et je ne fis plus guère que lui adresser des signes affectueux.

Publicité
Publicité
Commentaires
LE SOLEIL MEME LA NUIT. FRANCE ELLE.
Publicité
Archives
Publicité